29 Juin 2013
Mesdames, messieurs, chers amis, voisins…
Ce fut un grand plaisir pour moi et je crois, pour la plupart d’entre vous, de partager ensemble ces moments de fêtes junines que furent le week end de l’Estaqu’Art, le festival « Un pas de côté » ainsi que la Fête de la musique. De vrais grands moments ! C’est ainsi pour ma part que je vois la vie marseillaise… et la vie tout court. En dehors de la présence de ceux qui me sont devenus chers, le point commun à ces 3 moments fut la fresque peinte par les 70 participants des 8 et 9 juin 2013 - enfants, ados, adultes, gens du quartier Druilhe et ceux de passage -, scotchée sur le mur du Passage du Fiélas, devant la scène de l’Harmonie, autour du monument au morts de la place de l’église. Je dis « fut » car la fresque en question a purement et simplement disparu sans que la moindre bribe d’information vienne donner le début de la queue d’un indice.
Bah…, je l’avais annoncé « éphémère » ce morceau de plastique de 8 mètres de long peint aux couleurs méditerranéennes les yeux au bout des doigts par des petites mains créatives… Ephémère à tel point que quelques grincheux avaient déjà essayé de nous la faire enlever du mur du Fiélas le lendemain de l’Estaqu’art : « Vous allez me nettoyer ça après, hein !... » avaient-ils dit, les grincheux. La pluie, puis le pliage un peu sauvage de la chose le lundi de rangement qui a suivi la fête à l’Harmonie (mais je n’étais pas là !) avaient déjà un peu anticipé le travail de disparition. Et puis le solstice musical du 21 juin a fourni l’occasion de transformer pour quelques heures le monument aux morts en sucette-smarties…
La faute à qui : au mistralou de la soirée du 21, un coup des fachos déguisés en merguez, des jaloux venus de Yes We (de)Camp, un voleur d’œuvres d’art, MP 2013, Duval MC, un éléphant rose qui aurait eu un besoin urgent de papier-cul… ??? La seule chose sûre, c’est qu’à 4h30, heure matinale du rangement, la fresque manquait à l’appel du 22 juin.
Alors, je fais appel à vous tous qui êtes passés nombreux l’oreille et l’œil encore aiguisés… Pas de délation, non, SVP, c’est trop bien si elle a été volée. Juste un indice pour prolonger un peu plus loin la piste de l’imaginaire : la seule voie qui nous sauvera peut être du bétonnage de nos consciences utopiques.
Denis, alias « Tonton »