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Antennes SFR – Des réponses à vos interrogations

Le but de cet article n’est pas de convaincre les « anti antennes » de l’utilité des antennes relais que SFR prévoit d’implanter sur l’Estaque, mais au moins de répondre aux interrogations des Estaquéens concernant celles-ci.

Comme nous vous l’avions annoncé lors d’un précédent article, une réunion d’information devait se tenir hier, le 25 septembre en Mairie Centrale.

Elle devait réunir, Mme Gaunet Escarras, des techniciens de la Ville de Marseille, le CIQ de l’Estaque plage, la Confédération des CIQ, le collectif « Estaque – Antennes Danger » ainsi que des techniciens d’SFR qui devaient répondre à vos interrogations.

Nous avons été informés hier à 11h de la décision de report de cette réunion, prise par Mme Gaunet Escarras, apparemment due à un comportement agressif d’un représentant du collectif.

Ce dernier ayant annoncé que le collectif ne serait pas représenté lors de la réunion, Mme Gaunet Escarras a pris cette décision que nous avons encore du mal à comprendre.

A ce stade, nous avons directement pris contact avec Mr Emmanuel Meuly, responsable environnement chez SFR qui nous a reçu dans l’après midi et grâce à qui nous avons pu obtenir des réponses à vos interrogations.

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Quelle est l’utilité de nouvelles antennes relais sur l’Estaque ?

A ce jour la couverture SFR de l’Estaque n’est assurée que par 3 lots d’antennes.

1 sur le toit du bâtiment « Le Carré » situé en haut de l’Allée Sacoman

1 sur le toit de la Société SOMETO situé au 152 Chemin de la Nerthe

1 sur terrain du Port Autonome, à l’angle de la Forme 10

 

Le projet d’implantation d’un lot sur le bâtiment situé à l’angle des Bd Chieusse et Farrenc doit remplacer celui du Port Autonome car le bail accordé par ce dernier se termine en fin d’année et n’est pas renouvelé.

Si SFR veut continuer à couvrir correctement le secteur il lui est nécessaire de trouver un nouvel emplacement.

 

Pourquoi le choix de l’Estaque plage, et pas plus haut au-delà de la voie ferrée, dans une zone quasi désertique.  Ne faut-il pas exiger qu’SFR produise un ou plusieurs projets alternatifs faisant ressortir les avantages et inconvénients des différentes options pour la population ?

 

Un autre emplacement, comme celui proposé que ne ferait que couvrir une zone déjà couverte par le réseau et ne permettrait pas de remplacer le manque de celui situé au niveau de la Forme 10.

 

Le projet ne prévoit pas de « colocalisation » avec ORANGE et BOUYGHES Telecom, cela signifie t’il que l’installation ne profitera qu’aux clients d’ SFR et qu’il faut donc s’attendre à d’autres installations à proximité pour desservir les clients de Orange et de Bouyghes ?

Ne faut’ il pas exiger que l’implantation soit partagée, ou est-il préférable qu’il y ait une dispersion des antennes plutôt qu’une concentration sur un même immeuble. Je ne connais pas la réponse à cette question, une étude technique a t’elle été faite à ce sujet ?

 

Commençons par un peu d’histoire, les premiers opérateurs à avoir obtenu l’autorisation d’exploiter les réseaux de téléphonie mobile ont été SFR et ORANGE en 1991.

BOUYGUES en 2002, le dernier en date étant FREE Mobile depuis 2010.

A ce jour, sur l’Estaque, FREE Mobile ne possède qu’un seul relais situé au Chemin de la Nerthe, BOUYGUES, un seul également à l’Allée Sacoman, quand à ORANGE, il est présent sur les deux site et partage momentanément celui de l’Allée Sacoman avec FREE.

 

Effectivement, le projet qui nous concerne ne servira qu’à SFR, car les opérateurs sont obligés par le Décret n°2002-775 du 3 mai 2002 de déployer leur propre réseau.

De plus, d’après les techniciens d’SFR, des antennes communes à plusieurs opérateurs ne réduirait que faiblement les champs électromagnétiques incriminés.

 

Y a-t-il des dangers possibles pour la santé des riverains, en particulier pour les habitations riveraines dans un rayon de 10 à 20 mètres ?

 

La circulaire du 16 octobre 2001 précise qu’il appartient à l’exploitant d’une antenne relais de prendre les mesures nécessaires pour éviter toute exposition du public à des niveaux dépassant les valeurs limites fixées par la réglementation, et donc d’interdire physiquement par un balisage tout accès accidentel dans la zone où ces valeurs limites sont susceptibles d’être dépassées – sur des distances de quelques dizaines de centimètres jusqu’à quelques mètres face à l’antenne.

Concrètement, ces distances de sécurité sont :

- 5 mètres devant l’antenne

- 0.5 mètres au dessus, au dessous et à l’arrière

- 2 mètres de chaque côté

C’est la seule zone dans laquelle il est possible d’être en contact avec un niveau d’électromagnétisme dépassant les valeurs limites fixées par la réglementation.

Les valeurs limites d’exposition de l’ICNIRP ont été retenues dans la Recommandation du Conseil de l’Union européenne 1999/519/CE du 12 juillet 1999 relative à l’exposition du public aux champs électromagnétiques.

Elles dépendent de la fréquence utilisée par l’émetteur et qui sont les suivantes :

 

  • 39 V/m pour le GSM 900 (téléphonie mobile 2G)
  • 61 V/m pour l’UMTS (téléphonie mobile 3G) et le wifi

 

En Juin 2012, pour une mesure officielle a été effectué par un organisme indépendant au Boulevard de la Falaise et n’a mis en évidence un niveau global d’exposition que de 1,03 V/m.

 

 Y a-t-il des distances minimum requises pour les antennes de fréquence 800, 900, 2100, 2600 MHZ, et pour le faisceau FH ?

Y a-t-il une puissance maximale à respecter en zone de densité de population telle que l’Estaque ?

Pas de distance minimum ni de puissance maximale, les valeurs limites réglementaires doivent être respectées dans tous les lieux accessibles au public y compris sur les toits et à proximité presque immédiate des antennes.

 

Même si le dossier technique est parfaitement légal, pourquoi réaliser cette implantation dans cet endroit sensible ?  

Les opérateurs téléphoniques ont des obligations vis-à-vis du décret, et entre autre de couvrir correctement 98% de la surface de chaque département Français.

Il faut savoir également qu’une antenne installé ne couvre que 60 à 80 communications téléphoniques en simultanée.

 

Nous avons également obtenu de la part d’SFR des contrôles de taux d’exposition sur différents endroits du quartier, ils seront réalisés avant et après l’installation de ces nouvelles antennes.

Pour ceux qui pourraient penser qu’SFR puisse tricher sur les résultats, ce dernier ne fait que payer la prestation, le cabinet indépendant choisi n’informe pas SFR sur les dates et heures des contrôles, seul le demandeur, le Comité d’Intérêt de Quartier en sera informé.

Nous avons choisi des points nous semblant stratégiques pour ces contrôles, les différentes écoles, les locaux de l’association Handesteau, la Plage de l’Estaque et le Parc Mistral.

 

Nous ne manquerons bien sur pas de vous communiquer les résultats obtenus.

 

Pour plus d’informations, nous vous recommandons de consulter les sites suivants :

 

www.cartoradio.fr         Agence Nationale des Fréquences

Sur lequel vous trouver par région toutes les implantations d’émetteurs ainsi que les contrôles effectués.

www.radiofrequences.gouv.fr Le Portail d’information du Gouvernement

www.afom.fr    Association Française des Opérateurs Mobiles

 

Pour terminer, un document intéressant édité par l’Association Française des Opérateurs mobiles si l’on se souvient un peu plus haut dans l’article, du niveau global d’exposition enregistré en 2012 à l’Estaque …..

Antennes SFR – Des réponses à vos interrogations

Nous espérons que ces réponses permettront d’éclairer vos interrogations et restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

 

Le Comité d'Intérêt de Quartier de l'Estaque

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P
Tous les sites d'information que vous proposez sont soit des sites gouvernementaux, soit des sites d'opérateurs. C'est à dire ceux là même qui ont intérêt à plaider l'innocuité des antennes.<br /> Les sites indépendants Criirem.fr ou Priartem.fr, disent tout autre chose. Combien d'années ont mis les autorités et les industriels avant de reconnaître les dangers du plomb ou de l'amiante ?
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