La Nose est une musique fraîche et noire, farfelue et épaisse, qui défonce les portes de nos petits pavillons à grands effets - papillons, tous objets confondus. Ecouter la nose, c’est ouvrir la fenêtre à des éléphants roses là pour vous enduire d’huile, à de perchés soleils qui se prennent pour vos yeux, à des folles, des magiques, et un risque couleur barbapapa qui vous monte aux narines.
Deux voix de femmes s’unissent en une bouche à deux têtes qui prend sa pomme d’adamour pour un Noé des îles et emmène à son bord quelque violoneuse débraillée d’origine douteuse et aux archets finement crasseux, un dégingandé guitariste afrorock, et une tappeuse-batteuse tout terrain équipée pour l’astral.Ils aiment invoquer les visions de fontaines seventies à dada sur de tendres bluesmen, sortir les girafes du frigo, et puis pleurer ensemble devant la déraison et la globale sécheresse.