17 Septembre 2016
Jean-Jérôme Esposito entre sur scène et nous propose de nous raconter la vie d'un quartier. Celui de Lou Souléou, Le soleil. On pourrait s'attendre à des histoires de sardines, de pétanque, de pastis et pourtant, non. même s'il habite à côté des usines Ricard et que ‘’Gégé’’, comme ses amis l'appellent, est élevé avec l'odeur de l'anis, ce sont des histoires d'un autre Marseille qu'il va nous raconter.
Là où il vit, on ne parle plus le provençal, non, mais c'est une véritable tour de Babel, il entend, l'arabe de son voisin, l'espagnol de sa mémé, l'italien de son père, le comorien de son ami, le vietnamien de la voisine et bien d'autres langues qui sont la richesse de son quartier. C'est au travers de ceux qui l'habitent que Jean Jérôme tente de nous rapprocher de ces cités qui paraissent si loin à bien des français, et se métamorphose pour notre plaisir, incarnant tour à tour chacun de ces protagonistes.